France VS COVID-19 : Que se passe-t-il ?
Le monde connait des perturbations inédites liées à la pandémie de COVID-19. Les économies tremblent et chaque nation applique des mesures extrêmes pour combattre cette crise sanitaire inquiétante.
Effectivement, la maladie causée par le coronavirus SRAS/CoV-2 est inédite et perturbe le monde entier. A ce jour, il n'existe pas de traitement spécifique. Cette indisponibilité entraîne une surcharge des systèmes de santé dans chaque pays. Toutefois, les entreprises pharmaceutiques et les groupes de recherche travaillent activement pour concevoir un vaccin efficace.
COVID-19 : Qu'arrive-t-il à l'économie mondiale ?
En Europe, 28 pays ont fermé leurs frontières. Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) a applique un programme d'acquisition gouvernemental de 750 milliards d'euros (plus des 120 milliards d'euros sont destinés à stimuler les besoins nationaux).
Les premières estimations confirment que la majorité des grandes économies constateront une perte d’au moins 2,4 % de leur produit intérieur brut (PIB) lors de l'année 2020. Sans surprise, ce phénomène a incité les économistes à revoir à la baisse leurs prévisions de croissance économique mondiale en fonction d’une estimation comprise entre 3 et 2,4 %.
Ces prévisions ont été étudiées avant le développement de la pandémie mondiale engendrée par le COVID-19 et la mise en place de restrictions des contacts sociaux pour limiter la propagation du virus.
Les marchés mondiaux ont connu un déclin spectaculaire
Les marchés mondiaux ont connu un déclin spectaculaire engendré par une baisse de la demande. Cela signifie qu’un nombre plus important de consommateurs souhaitant acheter des biens et services se montre « disponible » face à l'économie mondiale. Depuis les restrictions de voyages touristiques appliqués par chaque nation, de nombreux secteurs tels que les transports et le tourisme sont particulièrement affectés.
Les entreprises réduisent leurs effectifs pour compenser le manque à gagner. Malheureusement, cette stratégie peut créer une spirale économique descendante lorsque de nouveaux chômeurs ne pourront plus consommer et acheter des biens ou services.
L'économie de la zone européenne
Concernant l'économie de la zone européenne, une autre information inquiète les économistes : la distorsion des chaînes d'approvisionnement et des flux commerciaux causée par COVID-19 entraîne un retard quant à la reprise des entreprises. Cette prévision est d’autant plus inquiétante pour le secteur des services. Nous prévoyons ainsi une croissance de 0,5 % du PIB pour la zone euro lors de l’année 2020.
En 2019, les estimations indiquaient que le premier semestre 2020 serait fructueux pour l'économie française. Selon une étude récente d'ING:
"Avant de s'enthousiasmer face à ces chiffres positifs, il faut considérer que ces études sont réalisées en fonction des deux ou trois premières semaines du mois. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 en dehors de la Chine a commencé à évoluer de manière significative après le 21 février. En d’autres mots, cette étude a été réalisée lorsque l'Europe considérait le COVID-19 comme un problème localisé en Chine où seuls quelques effets négatifs mineurs impacteraient le reste du monde. Toutefois, depuis ces derniers mois, la situation a considérablement changé".
Bien qu'ils n'affectent pas chaque industrie de manière identique, certains secteurs tels que le transport, le tourisme et l'hôtellerie sont gravement impactés par la pandémie. Cependant, cette crise sanitaire a entraîné une augmentation des ventes dans les supermarchés et sur Internet.
Quels sont les impacts du COVID-19 en France ?
La France a été le premier pays européen où le virus a été officiellement détecté. En effet, trois personnes ont été testées positives en fin janvier. Malheureusement, l'un de ces Français est décédé le 15 février.
La région parisienne (Ile-de-France) et le Grand Est sont les principaux pôles où le nombre d'infections et de décès ne cesse d’inquiéter les résidents. Certaines données récentes confirment ainsi une information perturbante : la France figure parmi les dix pays les plus touchés par la pandémie liée au coronavirus.
Le confinement
Pour lutter contre cette pandémie inédite, le gouvernement français a ordonné le confinement strict de la population à partir du 17 mars ainsi que la fermeture des entreprises considérées comme "non essentielles". Par ailleurs, les rassemblements de plus de 1.000 personnes furent interdits à compter du 8 mars 2020.
Lors de cette urgence sanitaire, les Français ne peuvent quitter leur domicile que pour s’approvisionner en nourriture, partir travailler, se faire soigner ou pratiquer seuls une activité sportive. La prolongation de ce dispositif pèse davantage sur les finances publiques. Par conséquent, cela démultiplie le déficit budgétaire du secteur public où des niveaux record de 9 % de perte du PIB qui n'avaient jamais été constatés depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les chiffres
Le 18 avril, plus de 147 000 personnes étaient infectées et 18 681 sont décédées suite à des complications liées au Covid-19. La France a atteint un pic de pandémie le 4 avril où une augmentation de 3,9 % des infections fut constatée par rapport aux statistiques du jour précédent.
Le déconfinement
Le 13 avril, Emmanuel Macron a annoncé un éventuel déconfinement le 11 mai, sous réserve du strict respect des mesures progressives de détachement social.
Concernant l'économie française, celle-ci devrait respecter un faible niveau d'activité lors des quatre prochaines semaines. Ce phénomène avait engendré un chômage partiel pour 8 millions de travailleurs avec des conséquences inquiétantes : la chute du PIB estimée à -6 % au premier trimestre 2020 (initialement prévu à -0,3 % par l'OCDE).
Peu de mesures impactent directement le marché de l'immobilier en France. Cependant, aucune sanction et intérêts de retard en cas de non-paiement du loyer ne sont appliqués. Cette mesure spécifique n’est valable que lors de période de l'Etat d'urgence sanitaire et les deux mois suivants pour les entreprises éligibles au fond de solidarité.
Qu'en est-il à propos du marché de l’immobilier en France ?
Le marché immobilier européen ne fut que peu impacté suite à l'augmentation de cas confirmés du COVID-19. De nombreux experts immobiliers anticipent une baisse des prix de l'immobilier engendrée par la crise sanitaire actuelle. Cependant, cette chute des tarifs pourrait être moins importante dans la capitale par rapport à d'autres régions.
La situation financière des entreprises est préoccupante. La location ou l'investissement dans le marché de l'immobilier commercial reflète déjà ce phénomène.
Le marché des bureaux professionnels en Ile-de-France a connu la plus mauvaise performance
Lors du premier trimestre 2020, le marché des bureaux professionnels en Ile-de-France a connu la plus mauvaise performance de notre décennie avec seulement 340,00 m2 d'occupation, soit une baisse de 37 % par rapport aux statistiques de l'année précédente. D'une part, l'activité a été particulièrement dynamique sur le marché de l'investissement (3,7 milliards d'euros investis).
D'autre part, le deuxième trimestre devrait être fortement impacté par la quasi-impossibilité de signer un accord de vente ou location. Ceci entraînera une baisse considérable du volume de transactions. Sans surprise, le troisième trimestre est déterminant pour espérer la reprise de ce marché.
Paris était l'une des rares villes françaises où les prix ce cessaient d’augmenter
Avant l’application d’un confinement national, Paris était l'une des rares villes françaises où les prix ne ce cessaient d’augmenter. Toutefois, « l’après coronavirus » reste une interrogative majeure pour de nombreux Français.
Certains experts s'attendent à un accroissement relatif à la différence des prix de l'immobilier entre Paris et la province (ainsi que les disparités générales liées à un « fossé social » provoquées par la crise sanitaire).
Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents, affirme que les revenus des Français vivant dans les grandes villes et employés en CDI dans le secteur des services ne sont pas affectés grâce au travail à domicile.
Si une baisse des prix de l'immobilier est attendue, M. Lefebvre estime que Paris ne sera pas plus affecté par rapport à la situation vérifiée en province.
Concernant les ventes, MeilleursAgents prévoit une baisse estimée à 100.00 et 200.000 transactions. Aucune prévision ne permettra d'atteindre cette statistique record d'un million de ventes.
Suite à la fermeture des agences immobilières et notaires, le marché de l'immobilier est totalement paralysé. La majorité des transactions en cours ont également été retardées. Les ventes prévues pour mars et avril ne seront pas annulées, mais reportées à la fin de l'année 2020.
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